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Author: Admin | 2025-04-28
INTERVIEW. Chaque jour, nous utilisons une quantité monstre de données à protéger, qui ont une valeur sentimentale ou financière. Jean-Charles Chemin, spécialiste de l’héritage numérique et fondateur de Legapass, nous expose des solutions innovantes pour faciliter la transmission de ce patrimoine numérique, encore trop souvent gérée dans l’urgence.Le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui est hyper connecté. Nous dépendons d’ailleurs de plus en plus de nos activités en ligne. Photos, vidéos, réseaux sociaux, courriers électroniques, documents administratifs, comptes bancaires et investissements financiers, assurances… 87 % des Français possèdent actuellement un smartphone stockant des diverses données, qui constituent leur patrimoine numérique. Il est devenu une partie essentielle de l’identité et de l’héritage et possède une valeur sentimentale et financière à ne surtout pas négliger.Patrimoine numérique : enjeux et valeurNos comptes en ligne et autres périphériques ont de la valeur et font l’objet de divers enjeux que voici.Actifs numériques : quelle valeur ?Les actifs numériques que nous possédons sont multiples, mais sont-ils réellement en lieu sûr ? Pas vraiment. Legapass, French Tech ayant développé une solution de transmission de l’héritage numérique ultra-sécurisé, revient en détail sur des données alarmantes :« 11 % : c’est le nombre d’investisseurs en cryptomonnaies en 2023.34 500 € : c’est la valeur sentimentale et financière des actifs en moyenne perdus par des investisseurs décédés.2 070 Md € : c’est la valeur détenue par les ménages en produits de fonds propres (actions, assurance-vie).7h : c’est le temps passé par jour en moyenne par un internaute sur ses comptes en ligne.150 : c’est le nombre moyen de comptes numériques qu’un internaute posséderait.34 500 € : c’est la valeur accordée par les internautes concernant leurs actifs numériques. »Mort numérique, quels enjeux ?Documents, photos, abonnements… Tous ces éléments disparaissent en même temps que nous si aucune transmission n’a été prévue. « Les enjeux de la mort numérique sont ainsi nombreux », nous indique Jean-Charles Chemin, président de Legapass.« Aujourd’hui, la majorité de nos photos et vidéos, voire documents, sont conservés sur un cloud américain (Apple ou Google), qui n’inclut pas de notion de transmission. Si des mesures ne sont pas prises en amont, ces éléments seront bloqués sur ce cloud sans accès. Outre le fait de pouvoir supprimer le compte social d’un proche décédé ou ses contrats en cours (assurances, abonnements…), il s’agit aussi de palier aux risques de piratages après un décès ou de pouvoir débloquer sans encombre des cryptomonnaies
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