Faut il dénoncer un dealer

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Author: Admin | 2025-04-27

Plus convoités du Japon. Sa plus belle satisfaction est de pouvoir « accepter [son] apparence et [se] revendiquer japonaise ». Les clichés de la top model pour le festival de mode Tokyo Girls Collection ont largement contribué à sa notoriété. « Aujourd’hui, les gens me trouvent tendance et cool, et le monde de la mode intègre enfin le “brun” à sa palette de couleurs. » Pharrell Williams. © Getty Images Lorsqu’elle participe à la deuxième saison d’« Asia’s Next Top Model », elle s’entend dire qu’elle n’a pas l’air d’être japonaise. « Cela leur semblait incongru de me présenter comme la candidate du Japon. » Après sa performance et la diffusion de l’émission, les téléspectateurs japonais la voient autrement. « Ils ont réalisé que je maîtrisais parfaitement leur langue et leurs codes socioculturels. Ils ont fini par m’accepter ! » Côté cosmétique, la beauté blasian reste une « anomalie » au Japon, et Marie Nakagawa peine à trouver ses produits de beauté : « Je soigne ma chevelure afro en fréquentant les salons spécialisés. Trouver les fonds de teint qui conviennent à ma couleur de peau est impossible, donc je les fais venir des Etats-Unis. » Ce phénomène récent est encore loin de faire l’unanimité. En 2016, le Japon a adopté une loi contre les discours haineux, posant les bases d’une législation antiraciste. « Nous n’avons jamais été confrontés à une immigration massive […]. C’est un fait inédit. Au Japon, le racisme est le fruit d’une méconnaissance de l’autre », explique Renaud André, président de l’association antiraciste franco-belge Asia 2.0. Avant Ariana Miyamoto, rares étaient les blasians qui prenaient publiquement la parole pour dénoncer les discriminations. « Pour les Asiatiques, il ne faut surtout pas perdre la face. Or, dénoncer le racisme reviendrait à reconnaître sa faiblesse, ce qui est inacceptable », explique Renaud André. Il considère que les métis et les Asiatiques de la diaspora ont un rôle à jouer : « Je peux en parler car je suis belge et asiatique. Je me moque de “perdre” la face. Et je ne subis pas le poids de ces traditions

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