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Author: Admin | 2025-04-28
The Metals Company ont notamment été épinglées à de nombreuses reprises par les enquêtes de journalistes indépendants comme Eric Lipton, journaliste du New York Times ayant reçu trois fois le Prix Pulitzer, pour corruption et conflits d’intérêts. Plusieurs enquêtes du New York Times, du LA Times et de Bloomberg, ont en effet démontré les liens entre les hauts placés de l’AIFM, au premier rang desquels Michael Lodge, son Secrétaire Général, et les hauts placés des entreprises minières comme The Metals Company, comme leur PDG Gérard Barron. Pour ces raisons, les scientifiques demandent également aux Etats d’instaurer un processus de réforme institutionnelle de l’AIFM, aujourd’hui incapable de réguler l’industrie d’une manière qui protège efficacement l’environnement marin pour le bien commun de l’humanité.La vague d’opposition au Deep Sea Mining grandit 765 scientifiques expert·e·s des fonds marins ont co-signé un appel appelé Scientific Statement on Deep Sea Mining, appelant les gouvernements du monde entier à imposer un moratoire international sur l’exploitation minière des fonds marins afin d’empêcher son démarrage précipité par The Metals Company.L’Union Internationale de Conservation de la Nature (UICN) a également appelé les Etats membres de l’AIFM à s’opposer à cette industrie ; de même que le Parlement européen, qui a appelé les Etats européens à écouter les scientifiques et à rejoindre le moratoire. Qui sont les gouvernements qui s’opposent au deep sea mining ?La vague d’opposition des Etats à l’exploitation minière des fonds marins a démarré en juin 2022, avec les Etats du Pacifique (Samoa, Palau, Fidji et Micronésie). Ces Etats seraient en effet les premiers directement impactés par l’exploitation minière des fonds marins, puisque la première zone visée par les entreprises minières est la Zone Clarion-Clipperton, une région aussi grande que l’Europe dans l’Océan Pacifique, au large du Mexique et au Sud de Hawaï. En l’espace d’un an, grâce aux actions coordonnées d’activistes, d’ONG et de scientifiques sur tous les continents, mais aussi grâce à une mobilisation de plus en plus massive de la société civile et des médias, 21 Etats se sont positionnés officiellement contre cette industrie. En France, grâce à une mobilisation collective, de lobbying auprès des
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