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Author: Admin | 2025-04-27
Qu’on va trouver une solution de bonne foi avec la CPTAQ pour utiliser la chaleur de nos équipements pour cultiver », dit-il. Pendant les procédures, il compte poursuivre les activités sur les terres.Benoît Laliberté est un entrepreneur qui a connu son lot de controverses. Dans les années 2000, la faillite de son entreprise en informatique, Jitec, a été très médiatisée. En 2008, il a été condamné pour 41 infractions à la Loi sur les valeurs mobilières pour manipulation du titre de Jitec. En novembre dernier, La Presse publiait une enquête révélant, entre autres choses, que les gouvernements du Québec et du Canada lui réclamaient plus de 55 millions de dollars pour impôts, taxes et amendes non payés. Et dans les dernières semaines, Radio-Canada racontait ses déboires avec la CPTAQ.Les cryptomonnaies en terres agricolesCette nouvelle saga a débuté il y a quelques années déjà, lorsqu’une entreprise de Benoît Laliberté a commencé à bâtir des « dômes de serveurs informatiques » sur des terres agricoles situées à Sainte-Marie-Madeleine sans obtenir l’autorisation de la CPTAQ. Dès 2018, la municipalité a constaté que des travaux de branchements électriques et d’excavation avaient été réalisés sans permis, et un avis d’infraction a alors été établi.« Ces travaux visaient à permettre l’installation, à l’intérieur d’un dôme ayant auparavant servi de manège à chevaux, d’environ 1000 modules informatiques servant à effectuer des calculs et utilisés dans des opérations de minage de cryptomonnaies », est-il détaillé dans l’ordonnance de la CPTAQ qui remonte à 2018.L’année suivante, alors que le dossier est devant les tribunaux, Benoît Laliberté vend pour un million de dollars ses installations à une entreprise qu’il dirige : le Centre de données de Blockchain (Blockchain Data Centers). Enregistrée à Toronto, cette dernière appartient en partie à United American Corp, une société floridienne spécialisée dans le minage de cryptomonnaies.Depuis, Blockchain Data Centers s’est redéfini comme une entreprise serricole, maintenant connue sous deux noms : Corporation d’énergie thermique agricole du Canada et AgroDômes. « Nous, on considère faire des activités agricoles », dit M. Laliberté.L’absence de serres n’a pas empêché les serveurs informatiques de rouler à plein régime dans
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