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Author: Admin | 2025-04-27
Pharaon Amasis organise le recensement de sa population au Ve siècle av. J.-C.[5] Ce n'est qu'au XVIIe siècle qu'on commence à vouloir analyser les données pour en rechercher des caractéristiques communes. En 1662, John Graunt publie son livre « Natural and Political Observations Made upon the Bills of Mortality » dans lequel il analyse la mortalité à Londres et essaie de prévoir les apparitions de la peste bubonique. En 1763, Thomas Bayes montre qu'on peut déterminer, non seulement des probabilités à partir des observations issues d’une expérience, mais aussi les paramètres relatifs à ces probabilités. Présenté dans le cas particulier d'une loi binomiale, ce résultat est étendu indépendamment par Laplace, conduisant à une formulation générale du théorème de Bayes. Legendre publie en 1805 un essai sur la méthode des moindres carrés qui permet de comparer un ensemble de données à un modèle mathématique. Les calculs manuels coûteux ne permettent cependant pas d'utiliser ces méthodes hors d'un petit nombre de cas simples et éclairants.De 1919 à 1925, Ronald Fisher met au point l'analyse de la variance comme outil pour son projet d'inférence statistique médicale. Les années 1950 voient l'apparition de calculateurs encore onéreux et des techniques de calcul par lots sur ces machines. Simultanément, des méthodes et des techniques voient le jour telles que la segmentation, classification (entre autres par la méthode des nuées dynamiques), une première version des futurs réseaux de neurones qui se nomme le Perceptron, et quelques algorithmes auto-évolutifs qui se nommeront plus tard génétiques. Dans les années 1960 arrivent les arbres de décision et la méthode des centres mobiles; ces techniques permettent aux chercheurs d'exploiter et de découvrir des modèles de plus en plus précis. En France, Jean-Paul Benzécri développe l'analyse des correspondances en 1962. On reste cependant dans une optique de traitement par lots.En 1969 paraît
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